Si le e-commerce B to B connaît, en France, des réalités variées, une tendance de fond positive est en train de voir le jour. Entre les efforts des distributeurs pour améliorer la qualité de leurs supports digitaux et la prise de conscience des acheteurs professionnels qui constatent les avantages de l’achat en ligne, le e-commerce B to B a des beaux jours devant lui.
Quid du e-commerce B to B français, par rapport à ses voisins européens ? |
| Avec 385 milliards d’euros de transactions électroniques en 2013, la France est en retard par rapport au Royaume-Uni et à l’Allemagne. Pour la même période, le Royaume-Uni atteint les 650 milliards d’euros et l’Allemagne les 870 milliards d’euros, soit 70% de plus qu’en France, si l’on rapporte ces montants à ceux des Produits Intérieurs Bruts (PIB) de nos deux voisins. Ces chiffres englobent l’intégralité du commerce électronique, e-procurement inclu. Si l’on se concentre sur le seul e-commerce B to B, la France atteint 55 milliards d’euros de transactions, contre 228 milliards d’euros pour le Royaume-Uni et 136 milliards d’euros pour l’Allemagne. Ces différences s’expliquent notamment par : • Une plus grande maturité des clients, qui ont bien compris les avantages du e-commerce B to B pour leurs achats de production, comme hors production. • Une structure de marché ou les entreprises ont déjà réalisé un travail de rationalisation des achats hors production. • Une offre numérique plus ancienne et plus étoffée qu’en France. Source : Étude Fevad/DGE sur la transition numérique & commerce BtoB réalisée par le cabinet d’études Next Content, en collaboration avec le Crédoc, octobre 2015. |